Nos revendications

Respect des droits humains

La constitution du Sénégal et les traités internationaux auxquels le Sénégal a adhéré imposent le respect des droits humains pour toutes les personnes, quelle que soit leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Le gouvernement et les tribunaux sénégalais doivent respecter les droits humains prévus par la constitution et les traités internationaux. Les policiers, les hauts-fonctionnaires et les magistrats doivent suivre des formations spécifiques concernant le respect des droits humains.

Respect de l’État de droit

L’article 319 du code pénal sénégalais pénalise les relations entre personnes de même sexe. Cette pénalisation est contraire à la constitution du Sénégal et aux traités internationaux auxquels le Sénégal a adhéré. L’UJEC demande au gouvernement sénégalais de respecter l’État de droit, en faisant primer la constitution et les traités ratifiés sur la loi pénale sénégalaise. Les tribunaux sénégalais ne doivent plus appliquer l’article 319 du code pénal.

Accès à la justice

Toutes les victimes doivent pouvoir accès à la justice et doivent pouvoir être défendue par un avocat sénégalais, notamment lorsque les faits sont liés à des actes homophobes et transphobes. Les violences intrafamiliales contre les personnes LGBT doivent faire l’objet de sanction pénale. L’État sénégalais doit poursuivre les auteurs de ces violences, par l’intermédiaire des services de force de défense et de sécurité, des procureurs et des juges d’instruction.

Non-discrimination

L’État sénégalais doit traduire le principe d’égalité contenu dans la constitution sénégalaise en mettant en œuvre une politique de non-discrimination à l’intérieur de tous les secteurs de l’État sans exception. L’État sénégalais doit criminaliser les discriminations commises contre les personnes en raison de leur orientation sexuelle et de leur identité de genre, notamment pour garantir un égal accès à l’emploi, à la santé et à l’éducation.

Politique d’inclusion et de lutte contre la haine

Le gouvernement doit mettre en place des programmes de sensibilisation pour lutter contre toutes formes de haine, notamment l’homophobie et la transphobie. Les discours de haine doivent pouvoir être sanctionnés lorsqu’il incite à la violence contre une catégorie de population, définis par son ethnie, sa relation, sa race, son sexe, son orientation sexuelle ou son identité de genre.

Hébergement d’urgence des victimes de violence

L’État doit fournir des moyens matériels et financiers aux associations assurant un hébergement d’urgence des personnes ayant subi des actes de violence en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre. Les associations doivent également être aidées pour réinsérer socialement les victimes de violence et de discrimination, afin de leur assurer un avenir hors de leur communauté d’origine.

Union des jeunes engagés pour notre communauté (UJEC) : contact@ujec.org

L’UJEC est une organisation sénégalaise d’entraide et de soutien fondée par et pour les populations clés.